Promenons nous dans les bois .. [EDIT : JACOB ]

J'avais attendu la tombée de la nuit avec une telle impatience ! Je m'étais précipitée sur mes devoirs, dès mon arrivée à la maison, après le lycée. Ce soir c'était en autre mon tour de passer la nuit dans les bois, bien que mon frère n'aimait pas trop cette perspective il avait du s'y résoudre, il avait réellement besoin de dormir en dépit de tout. Je l'avais rassuré toute la soirée, j'étais assez grande et forte pour me débrouiller, surtout que les nuits précédentes avaient été des plus calmes, personne n'avait pénétré dans le territoire. Même si la nuit serait calme, j'étais pressée de pouvoir me transformer, je ne l'avais pas fait durant 3 jours à cause de tout un tas de contre-temps et d'imprévus à mon grand damne. C'était comme une drogue pour moi, la vitesse, la sensation d'être libre et que rien ne peut vous arrêter... c'était tellement agréable. J'avais engloutis mon dîner, j'avais fait vite, mais pas trop pour ne pas inquiéter ma mère. J'avais seulement prétendue être fatiguée. Mon frère me couvrirait de toute façon, et puis elle ne vérifiait jamais si j'étais ou non dans mon lit. Je grimpai les marches deux par deux et attendis un peu. 15 minutes, cela devrait suffir, j'ouvris délicatement ma fenêtre puis sautai dehors. Aucun bruit, fière de moi je me mis à courrir comme une démente vers les bois. Je calmai mon allure et me mis à marcher quand j'arrivai dans la bordure. Je m'arrêtai, fermai les yeux et m'assurai que personne ne se trouvait dans les parages. J'otais mon tee-shirt et mon short en jean que je cachais dans un tronc d'arbre comme à mon habitude puis en une explosion, je me transformai. Ma forme lupine m'avait tellement manqué ! Je ressemblais à une immense loup, mon pelage était d'un blanc soyeux et mes yeux, les mêmes que quand j'étais humaine, bleus. Mes poils étaient plus long, à cause de la longueur de mes cheveux, mais je n'avais pu me résoudre à les couper. J'humai l'air. Rien à signaler pour l'instant. Je me mis alors à arpenter les bois en courant, je sentais le vent fouetter mon museau...

Allongé dans mon lit je fixai le plafond sans vraiment le voir. Pour une raison qui prenait un malin plaisir à m'échapper je ne trouvais le sommeil. Je me mis sur le flan gauche pour la ènieme fois, espérant que la vision de ma fenêtre arrivera à m'endormir. Mise à part un long bâillement sonnore que produisirent mes cordes vocales, rien ne se passa. Faisant face à ma fenêtre semi ouverte, je me mis à contempler le décor extérieur quelle m'offrait et mes yeux dévièrent sur la forêt. Je bâillai à nouveau puis roulai à l'extrémité de mon lit et y descendi. Après tout, quitte à ne pas dormir autant s'occuper non? Et puis c'était durant la nuit que la forêt était plus belle.
Je revêtis un vieux jeans et une chemise que je ne pris même pas le temps de boutonner, mis mes baskets et descendai les escaliers précautionneusement pour ne pas réveiller Billy. Une fois dehors je m'étirais puis sans un regard en arrière me dirigeait vers la forêt.
A l'intérieur, mes yeux mirent un moment avant de s'habituer à la pénombre. Je dû cligner plusieurs fois des yeux. Marchant d'un pas lent mais assuré, poigs dans les poches, je laissai mon regard se promener sur la végétation, un pin par-là, une plante par-ci, une chouette hulula au loin. Après plusieurs minutes de marches, j'atteignis un endroit que je connaissais temps: la clairière. Je poussai une branche feuillue afin de passer, leva les yeux sur un ciel étoilé. je ne pu retenir un sourir émerveilé. La solitude, la beauté, le calme....Le calme? Enfin presque....Une branche venait de craquer dans mon dos. et vu le bruit, la chose qui l'avait piétinée ne devait pas être un petit lapin. Une dizaine de lapins, à la rigueur...Le mieux était de contrôler. Je fit volte-face et scrutai la pénombre. Je n'avais pas peur. Je connaissais la forêt et ses moindres recoins et ma connaisssance touchait aussi ses habitants, il allait de soit. J'étais juste curieux de savoir qui pouvait perturber un tel moment et surtout un tel lieu de tranquilité. Yeux plissés, tous mes sens en alerte, j'attendis que la chose se montra, volontairment ou non...

J'avais fini par retenir mon attention sur une odeur qui m'était totalement inconnue. J'avais tenté de la suivre mais elle ne m'avait amené à rien , il semblait que ce soit une fausse alerte et j'en étais plus rassurée. Seulement j'avais relaché ma vigilence et de nouveau une odeur, cette fois familière me parvint. Elle se rapprochait de plus en plus.

* Zut de zut, c'est pas le moment. *

Pensai-je alors en reniflant Jacob qui se dirigeait vers moi. Je reculai doucement, tapis que le sol jusqu'a ce q'un craquement sourd retentisse. Saloperie de branche ! Si ses yeux voyaient mal dans le noir, les miens étaient parfaitement ajusté comme si il ne faisait pas nuit. Je continuai de reculer doucement mais rapidement en prenant garde de ne pas faire trop de bruit. Des petits craquements se fit entendre mais j'étais assez loin de lui pour me mettre à courir à la souche ou j'avais mis mes affaires. En une explosition je repris forme humaine et dans la précipitation de me rhabiller après avoir enfilé mes vêtements je me pris les pieds dans une racine et m'allongeai par terre sur le ventre.

Outch ! Blamai-je. Bon niveau discrètion c'était on ne peut plus embêtant mais il valait mieux qu'il me voit sous mon apparence "normale" qu'en un gros loup blanc. D'ailleurs mon pelage ne jouait pas en ma faveur la nuit, j'avais hate qu'il neige pour que je puisse mieux me confondre avec le paysage. J'enviai Sam et mon frère pour ça.

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