Histoire!

-Bella, il est temps que tu sortes, ma déclaré Edward.
Je poussa un profond soupir. Depuis presque une heure il ne cessait de tourner autour de moi et insistait pour qu’il m’emmène chez lui. Je hochais la tête :
-Non, je dois réviser et tu le sais très bien.
A ce moment on frappa à main chambre, je savais que Charlie venait me voir, et me dire lui aussi qu’il fallait que je sorte. Au lieu d’être punie comme j’aurais du l’être, Charlie m’obligeait au contraire à sortir le plus possible, et bien sur sans la compagnie d’Edward. Chose absurde et inimaginable ! Je me résignai, à réviser et lança d’un ton mielleux :
-Entre papa.
-Bella, me lança-t-il dans air furieux, j’attends une explication, pourquoi es-tu toujours ici ?
Il me lança un regard furibond. Aussitôt je pris un air résigné avant de lancer un regard à Edward et de dire :
-T’inquiète, je pars chez Edward.
Le sourire de vainqueur de Charlie d’il y a quelques secondes s’effaça sous un air boudeur et il se pressa pour sortir de ma chambre. Sans un mot de plus, Edward le suivit et lança avec un sourire charmeur :
-Je t’attends dans la voiture !
Je fulminais, il avait encore gagné. Avec résignation, je refermais mes cahier et sortis de la maison, avant de monter côté passager sans un regard. Aussitôt il mit le moteur en route, et en peu de temps nu fument chez lui. Carlisle et Esmé m’accueillirent avec un grand sourire. Sans plus attendre, mon petit ami vampire me tira dehors. Alice, Jasper, Emmett et Rosalie y étaient déjà, assis sur la pelouse.
Edward avait réussis à me persuader de venir chez lui encore une fois. Il faisait beau, sans pour autant y avoir de soleil. Il ne restait que deux semaines avant les examens de fin d’année, et évidemment je ne voulais aucunement les louper. De plus, je savais ce qui se passerait ensuite, rien qu’à y penser je frémissais. J’étais impatiente et en même temps anxieuse. Edward m’avais convaincue de sortir ne serait-ce que quelques heures pour que je pense à autre chose. Il était évident que pour lui le bac serait une simple formalité, il devait l’avoir passé au moins une dizaine de fois dans sa vie ! Je me suis donc retrouvée chez lui, assise sur la pelouse derrière chez eux, à observer la forêt alentour en compagnie de mon amoureux, d’Alice et de Jasper et d’Emmett et de Rosalie. Le vent venait jouer avec mes cheveux, et Edward ne cessait de me caresser l’avant bras ce qui me procurait des frissons de plaisirs. Je renversa ma tête en arrière pour la poser contre le torse si froid et si dure d’Edward. Alice et Jasper se tenait juste à côté de nous, main dans la main. Emmett et Rosalie un peu plus loin était en pleine discussion. Je me sentais si bien en leur compagnie, bientôt il serait ma nouvelle famille. Je plongea mon regard dans le sien, en le remercient silencieusement pour avoir autant insisté de m’emmener chez lui souffler un peu. Je savais qu’il avait raison de m’obliger à sortir, cependant je repensais à tous ces cahiers sur mon bureau. Je m’obligeai à penser à autre chose. Un instant je fermais les yeux de bonheur, tout était silencieux et calme. Je pensais à ce qui se passerait dans quelques temps. Tout d’abord j’aurais mon bac, puis Edward et moi nous nous marierons, et il enfin il me transformerait, ce que j’avais toujours voulu. A ce moment la voix d’Alice me tira de mes pensées :
- Mais oui, tu as raison !
Sa petite vois aigüe et si excitée m’obligea un regard étonnée vers elle. Aussitôt elle se tourna vers moi et j’entendis Edward pousser un soupir. Nul doute qu’il savait déjà ce que pensait sa sœur. Un peu agacée, je lui demandai amer :
-Tu vas m’expliquer oui ?
Il ouvrit la bouche mais Alice le coupa aussitôt en me lançant de son sourire angélique :
-Et bien Jasper m’as donné une idée. Figure-toi que je n’avais pas pensé du tout à ton enterrement de vie de jeune fille !
Je levais les yeux au ciel : cette Alice ! Elle avait toujours mille et une idées et bien sur elle parvenait toujours à ses fins ! je savais que discuter avec elle était inutile ! Cependant, je n’aimais pas les fêtes. Sentant que je commençais à m’énerver, Edward m’enlaça par la taille et me murmura à l’oreille :
-Fêter dignement l’une de tes dernières nuits d’humaine t’es si pénible que cela ? Je sais qu’Alice déborde un peu trop parfois, mais cette fois elle a raison Bella.
Si lui aussi était d’accord, alors je n’avais aucune façon de m’en tirer. Je lançai alors avec un soupir :
-D’accord, mais pas une centaine d’inviter, seulement cinq ou six d’accord ?
Un immense sourire éclaira le visage de la jeune fille, et elle obtempéra. Puis tout reprit son calme, j’étais sure qu’elle préparait méticuleusement cette soirée. J’en fus persuadée lorsqu’Edward poussa derechef un soupir. Je reposais ma tête contre son torse, quand soudain j’entendis Alice tressaillir. Elle regarda mon amoureux et aussitôt il se releva, se plaçant devant moi, courbé comme je l’avais déjà vue faire lorsqu’il me protégeait. Emmett, Jasper et Alice eux aussi s’étaient crispés. Je sentis alors la tension palpable et les battements de mon cœur s’accélérèrent. Je ne savais pas ce qui se passait, cependant je savais que cette attitude ne présageait rien de bon. Les secondes passèrent ce qui parut me durer une éternité. Un grognement sortit alors de la bouche d’Edward et j’aperçus au loin une silhouette musclée. Un frisson m’envahie. Je remarqua alors qu’il tenait dans ses bras une autre forme humaine, celle d’une jeune fille, d’environ 16 ans, qui paraissait si menue, si fragile. Elle avait les bras autour de son coup, la tête posée contre son épaule et les yeux fermés. Cependant je reconnus sa peau blanche, la peau des vampires. Je m’intéressa alors au garçon qui l’avait dans les bras. Il était un peu plus grand qu’Edward, sa peau était tout aussi blanche, ses yeux brillaient comme l’or liquide et son torse à demie nue sous sa chemise ouverte montrait qu’il était très musclé. Il devait avoir environ 19 ans. Soudain il s’arrêta. Aucuns des Cullen n’avait abandonnés leur attitude, cependant je sentais que je n’avais rien à craindre de ce garçon. Il observa alors un à un tout le monde. Il me dévisagea surprit mais ne s’attarda pas sur moi. Je ne savais s’il avait détourné son regard parce qu’il n’était pas surprit de me trouver ici ou bien à cause du grognement qu’avait émis Edward. Peut-être els deux. Puis, il parut découragé et lança d’une voix faible :
-S’il vous plait…Aidez là, s’il vous plait.
Son découragement me rendit alors perplexe. Je n’avais pas compris que la jeune fille qu’il tenait dans les bras avait besoin d’aide. A ce moment Carlisle et Esmé sortir de la maison, sans doute alerté par la tension qui régnait dehors. Sans perdre de temps, Carlisle prit alors la direction des opérations. Il lança un regard à chacun de ses enfants et leur dit :
- Jasper, Alice, emmenez là à l’intérieure et posait là sur le canapé. Rosalie va chasser et rapporte quelque chose qui pourra la nourrir.
Il désigna la jeune fille. Puis reprit la parole :
- Edward, va me chercher ma trousse, Bella reste prêt de lui. Emmett, va avec Jasper et Alice, quand à toi Esmé, occupe-toi de notre invité.
Je hochais la tête et Edward me prit par la taille avant de rentrer dans la maison. Puis tout le monde s’activa. Jasper et Alice s’emparèrent de la jeune fille.

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